Le passionné de boxe John DiSanto s’efforce de rendre hommage à Gil Turner

Dans les coulisses souvent oubliées de la boxe, John DiSanto œuvre avec une détermination implacable pour que les légendes de Philadelphie ne sombrent jamais dans l’oubli. Alors que le monde célèbre les exploits des stars still shining comme Joe Frazier, DiSanto consacre son énergie à restaurer la mémoire des guerriers moins exposés, à l’image de Gil Turner, ancien prétendant welterweight des années 70, dont la tombe sans pierre marque un oubli que cet historien passionné refuse de laisser passer. Ce combat silencieux pour la postérité réunit technique, émotion et respect, ravivant la flamme d’une tradition pugilistique ancrée dans la ville-phare de la boxe américaine.

John DiSanto et la mission d’honorer Gil Turner, icône méconnue de la boxe philadelphienne

Dans l’ombre des projecteurs, Gil Turner a fait trembler les rings avec un palmarès impressionnant de 56 victoires (35 KOs), 19 défaites et 2 nuls, stoppé seulement à quatre reprises sur une carrière marquée par des rivalités locales dont celles contre Joey Giardello ou “Sugar” Hart. Malgré cet héritage sportif vibrant, sa tombe à Philadelphie est restée sans hommage visible jusqu’à aujourd’hui, un silence que John DiSanto s’emploie à briser.

Les actions concrètes pour immortaliser Gil Turner

Après un échange avec Keith Turner, fils de Gil, et une visite sur site au cimetière, DiSanto a lancé une collecte de fonds, visant à offrir à Gil Turner un monument digne de son rang. Cette initiative s’inscrit dans un projet plus vaste mené par PhillyBoxingHistory.com, site fondé il y a plus de 20 ans, qui a déjà permis l’érection de pierres tombales pour des noms comme Matthew Saad Muhammad ou Tyrone Everett.

• Visite conjointe au cimetière avec le fils de Turner.
• Choix personnalisé de la pierre tombale.
• Collecte de fonds via l’organisation à but non lucratif PhillyBoxingHistory.
• Collaboration avec les communautés sportives locales et investisseurs.

Les coulisses d’un travail d’historien passionné : entre pleine connaissance et force d’engagement

Le combat hors ring de John DiSanto évoque une recette précise, mêlant historique rigoureux et empressement à respecter la mémoire. Il a creusé chaque tombe, contacté familles et experts, déterminé quels combattants méritaient ce geste ultime. Cette démarche s’inscrit dans un contexte où même combattants locaux, portant fièrement Adidas, Cleto Reyes ou Venum, peuvent tomber dans l’oubli s’ils ne figurent pas dans les annales officielles.

Les défis rencontrés dans la quête d’hommages pérennes

• Coûts élevés des pierres tombales et gestion financière délicate.
• Interruption des projets notamment due à la pandémie de Covid-19.
• Complexité relationnelle avec familles et héritiers, parfois démunis financièrement.
• Besoin de faire reconnaître des combattants moins médiatisés par des grandes marques comme Everlast ou Puma.

Quels enjeux pour l’héritage des boxeurs oubliés ?

Au-delà d’un geste symbolique, cette entreprise de mémoire soulève des questions essentielles sur la place réservée aux combattants devant une postérité souvent éclipsée par les vedettes. DiSanto met en lumière certains noms et prépare des hommages, sans oublier que la boxe s’habille aussi des marques du streetwear et équipements haut de gamme des rings, avec Title Boxing, Hayabusa ou Under Armour sur le ring, marquant chacune l’identité des guerriers.

• Renforcer l’héritage local et la compréhension de l’histoire du sport.
• Donner une visibilité prolongée aux figures hors du mainstream.
• Créer des passerelles avec des écoles et programmes éducatifs.
• Impliquer les fans via des événements commémoratifs et médiatiques.

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