Colby Covington est convaincu qu’il n’a pas été battu par un adversaire supérieur lors du dernier gala UFC de 2024 qui s’est tenu ce weekend. Ancien champion intérimaire des poids welters, Covington a fait son entrée sur le ring avec un préavis de quelques semaines pour affronter Joaquin Buckley à l’Amalie Arena, après que Ian Machado Garry a été promu au co-main event de l’UFC 310.
La lutte s’est interrompue au troisième round, lorsque le médecin a décidé de mettre fin au combat à cause d’une coupure au-dessus de l’œil droit de Covington. C’est “New Mansa” qui semblait avoir provoqué cette blessure avec un uppercut dès le début de l’affrontement, une coupure qui s’est aggravée alors que Buckley dominait nettement la rencontre.
Entre les rounds, le médecin avait même averti Covington qu’il devait mieux protéger son œil, sous peine de devoir arrêter le combat, ajoutant qu’il risquait de perdre sa paupière s’il poursuivait après le troisième round. Bien que la blessure était importante, nous avons déjà vu des combats se poursuivre malgré des blessures plus graves. Cet état d’esprit a été partagé par Dana White ainsi que par Covington lui-même.
Dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube, Covington a évoqué le résultat de son combat et l’impact négatif de la coupure. Malgré cela, il reste persuadé que l’arrêt du combat était injustifié et qu’il commençait à inverser la tendance en sa faveur. Au moment de l’interruption, tous les trois juges avaient donné les deux premiers rounds à Buckley.
« Nous sommes entrés en contact étroit, et j’ai eu l’impression qu’il y avait un headbutt, et dès que la coupure s’est ouverte au premier round, je ne voyais plus rien », a confié Covington. « J’avais la vision floue, je voyais trois personnes différentes, je me disais : ‘Merde, lequel je frappe ?’ J’étais un peu confus, mais je savais que je devais continuer à me battre. Je devais offrir un spectacle à l’UFC et aux fans. C’est pour cela qu’ils paient de leur dur labeur et je suis un guerrier. Nous sommes des gladiateurs. Je ne vais pas m’arrêter. »
« J’ai subi bien pire dans d’autres combats qu’une petite coupure au-dessus de l’œil, donc c’est dommage que le médecin ait arrêté le combat comme ça, parce que si nous étions à Vegas, je sais que la lutte aurait continué. Je sens que je commençais vraiment à prendre de l’élan. Je commençais à le fatiguer, je le voyais respirer par la bouche. Il n’y avait plus autant d’intensité à ce moment-là, donc j’ai le sentiment que ça allait être mon combat dans les rounds décisifs. C’est un arrêt malheureux et je pense que c’est le médecin qui m’a battu ce soir-là. Je n’ai pas l’impression d’avoir perdu face à un autre adversaire. »
Cette rencontre laisse un goût amer pour Covington, qui se présente en guerrier dans l’âme, déterminé à raviver la flamme de la compétition et à prouver qu’il a encore des choses à démontrer sur le ring. Au-delà du sport, cette situation met en lumière les défis controversés auxquels les combattants doivent faire face, illustrant la tension entre la sécurité des athlètes et la soif de compétition qui les anime.