Dans le monde impitoyable de la boxe poids lourds, la quête de l’excellence ne connaît jamais de répit. C’est dans cet esprit que Jared Anderson, espoir prometteur de la discipline, se prépare à faire sensation au American Bank Center de Corpus Christi, au Texas. Ce samedi, pour son 17ème combat professionnel, Anderson ne cherche rien de moins que de marquer les esprits, et peut-être, d’annoncer une montée en puissance dans le panthéon des poids lourds, une division longtemps dominée par des légendes telles que Tyson Fury et Oleksandr Usyk.

La nouveauté dans le camp d’Anderson? L’arrivée de Prenice Brewer en tant qu’assistant entraîneur. Ancien welterweight, Brewer apporte à Anderson non seulement son expertise, mais aussi un regard neuf, une manière différente de comprendre le combat. « Il a fait une énorme différence, » confie Anderson, âgé de 24 ans. Cette association, recommandée par Bob Arum de Top Rank, vise à préparer Anderson à affronter les titans de la division poids lourds dès 2025.

Pourquoi cet empressement à ajouter Brewer à l’équipe déjà dirigée par Darrie Riley? Anderson explique : « Il n’y avait rien qui me poussait vraiment à faire des changements. Je veux juste être meilleur. Je mets ma vie en jeu à chaque fois que je monte sur le ring, donc je veux être le meilleur possible à chaque combat. » Brewer, avec son intelligence de combat et ses idées novatrices, s’engage à affûter Anderson, à perfectionner sa technique et à enrichir sa palette avec de nouveaux angles de frappe et des défenses inédites.

L’adversaire de samedi, le Belge Ryad Merhy, 31 ans, vient de remporter une victoire par décision partagée contre le médaillé d’or olympique Tony Yoka en décembre. Merhy, ambitieux, a déjà évoqué son désir d’affronter ensuite Lawrence Okolie. Face à un tel opposant, Anderson et Brewer comprennent l’importance de rester au sommet de leur art.

Anderson insiste sur le fait que l’influence de Brewer n’est pas tant un bouleversement qu’un enrichissement. « Cela ne change pas vraiment les choses », dit-il. « C’est plus une question d’ajouts. Ajouter ces petites choses supplémentaires qu’il avait déjà, venant de son jeu. » Comme un artiste s’inspirant d’autres formes pour enrichir sa propre expression, Anderson assimile les mouvements et les stratégies de grands boxeurs comme Shakur Stevenson pour étoffer son propre arsenal.

Ce combat de samedi ne représente pas seulement une étape de plus dans le parcours professionnel d’Anderson, mais aussi le témoignage d’une évolution, d’une volonté de transcender les limites grâce à la collaboration et à l’innovation. Avec Brewer à ses côtés, Anderson se tient prêt à démontrer que le rôle d’un coach ne se limite pas à enseigner, mais à révéler, à polir le diamant brut afin d’exposer tout son éclat sur le ring.

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