Dans l’univers impitoyable des sports de combat, chaque athlète possède une histoire qui le distingue. Parmi ces récits, celui d’Antonio Vargas se démarque non seulement par ses exploits sur le ring, mais aussi par ses choix de vie en dehors. Ce week-end passé, Vargas a ébloui la scène du bantamweight en venant à bout de Jonathan Rodriguez au septième round, s’érigeant ainsi en principal prétendant au titre WBA de la catégorie, momentanément détenu par Takuma Inoue. Inoue junior a défendu avec succès son titre contre l’ancien champion Jerwin Ancajas, consolidant la réputation de la fratrie Inoue dans le monde de la boxe.

Derrière chaque grand boxeur se cache souvent une équipe dévouée qui le pousse à transcender ses limites. Pour Vargas, cette figure clé n’est autre que Doel Montes, son beau-père, qui l’a formé avec une détermination sans faille. Ce coaching peu conventionnel trouve ses racines dans une histoire d’amour hors du commun, celle d’Antonio Vargas pour Melody Montes, fille de Doel et ancienne boxeuse de talent. Leur chemin s’est croisé lorsque Vargas, à peine âgé de 13 ans, a partagé le ring avec elle lors d’un entraînement. Depuis, leur destin fut lié, tissant une richesse relationnelle qui transcende les cordes du ring.

Vargas, médaillé olympique de 2016 et affichant un palmarès professionnel de 18 victoires (dont 10 par K.O.) pour une seule défaite, voit dans cette proximité familiale non pas une source de tension mais un avantage inestimable. “Ça n’a jamais été étrange, parce qu’en tant que beau-père, il me traite comme son fils,” confie Vargas. Ce dernier souligne la bénédiction que représente cette relation tant sur le plan personnel que professionnel.

Le chemin jusqu’à cette collaboration fut pavé de choix décisifs. Après les Jeux Panaméricains, une rupture de contrat avec son précédent entraîneur a conduit Vargas chez Montes en 2015, marquant le début d’une nouvelle ère dans sa carrière. L’unité et la force de cette famille élargie ne sont pas à prendre à la légère, surtout lorsqu’il s’agit de se préparer pour des combats qui forgent ou brisent des carrières. Vargas en est la preuve vivante. Défaillant au premier round lors de son combat éliminatoire pour la WBA, il a su inverser la tendance, renversant Rodriguez au second round avant de s’imposer majestueusement au septième.

L’histoire d’Antonio Vargas rappelle l’importance des fondations personnelles sur lesquelles se construisent les réussites professionnelles, en particulier dans le monde exigeant de la boxe. Alors qu’il se prépare maintenant à affronter Takuma Inoue dans un combat qui promet de marquer les annales, l’appui indéfectible de sa famille, au sens large, sera sans doute un atout clé dans sa quête du titre.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici