Dans le monde impitoyable de l’UFC, il est rare de trouver un combattant à la fois franc et provocateur, capable de faire autant de vagues en dehors de l’octogone qu’à l’intérieur. Sean Strickland, avec son franc-parler, s’est taillé une place à part dans le cœur des fans de combat. Récemment, ses commentaires sur l’organisation de l’UFC ont déclenché une nouvelle vague de discussions. D’après lui, l’UFC souhaiterait le voir réduire au silence, après la surprenante victoire de Dricus du Plessis pour le titre, qu’il qualifie de “cadeau de Dieu”.
L’affirmation de Strickland n’est pas anodine. Connus pour leurs francs-parlers, ces combattants d’élite portent dans leurs voix, le reflet brut de leurs batailles dans l’octogone. Strickland, en particulier, ne mâche pas ses mots quand il parle de l’UFC, “Ils veulent que je me taise,” affirme-t-il, démontrant une fois de plus l’étendue de son audace face à l’organisation.
La victoire de Dricus du Plessis, un moment hautement improbable au regard de l’ensemble de sa carrière, est décrite par Strickland comme une intervention divine, un “cadeau de Dieu”. Cette victoire, en effet, a stupéfié de nombreux observateurs du sport, catalysant un mouvement de soutien autour de du Plessis, et, par extension, attirant plus d’attention sur Strickland lui-même.
Strickland, dont la masse corporelle augmente de combat en combat, ne laisse personne indifférent. Sa dernière sortie en date, un affrontement intense contre un adversaire redoutable, le voyait entrer dans l’octogone avec un poids de près de 84 kg (185 livres). Il s’agit là d’un exemple de sa détermination inébranlable à dominer sa catégorie, affichant une préparation physique et mentale à toute épreuve.
Les témoignages au cœur de ces batailles, ces instants de pure vérité partagés par Strickland, offrent un aperçu unique sur la complexité du monde de l’UFC. Ce n’est pas seulement un monde de combat, mais également un univers où la parole a du poids, où chaque déclaration peut faire osciller l’opinion publique, influencer des carrières, et parfois, mettre en lumière des injustices perçues.
Un combat dans l’octogone, aussi féroce soit-il, finit toujours par trouver son épilogue. Or, les combats verbaux de Strickland, empreints de cette même intensité, semblent n’avoir aucune fin. “Ils veulent que je me taise”, mais loin de se laisser intimider, Strickland semble plutôt y trouver un nouvel élan, un nouveau combat à mener, non pas contre un adversaire fait de chair et d’os, mais contre un système, une entité, une organisation toute-puissante. Un combat peut-être plus ardu encore, mais qui semble avoir allumé dans le cœur de ce guerrier, une flamme indomptable.