Luana Pinheiro ne cache pas son désir de voir l’organisation UFC introduire une catégorie de poids atomique dans ses compétitions. Forte de ses performances dans l’octogone, cette combattante brésilienne ne manque pas d’humour et se demande : « Est-ce que je pourrais manger comme une personne normale ? ».
Actuellement, à 52,2 kg (115 lb), elle se sent souvent sous-pression pour maintenir son poids. L’idée d’une division atomweight, qui se situerait aux alentours de 48 kg (105 lb), pourrait éviter ces restrictions drastiques pour celles qui, comme elle, se battent à la limite. Luana évoque à demi-mot les sacrifices alimentaires qu’elle et bien d’autres femmes de son gabarit doivent faire pour rester dans leur catégorie et être compétitives.
Analyses et discussions sont en cours parmi les experts du MMA concernant l’ajout potentiel de cette division. La diversité des morphologies et des gabarits dans le sport féminin pousse de nombreux observateurs à croire que l’intégration d’une telle catégorie ne fait que renforcer l’attrait et la compétitivité des combats. Au fil des années, l’UFC s’est efforcé d’adapter ses catégories pour inclure les poids féminins les plus divers possibles, un geste qui a déjà rencontré un vif succès avec l’introduction des catégories mouche et paille.
Pinheiro, qui s’est forgée une solide réputation grâce à son style dynamique et ses combats féroces, pourrait ainsi mieux se concentrer sur sa préparation et son épanouissement dans l’octogone. Tout en explicitant son souhait, elle tempère ses attentes avec un sourire et une touche d’optimisme.
L’idée d’une telle catégorie pourrait également ouvrir de nouvelles portes pour des combattantes issues d’autres organisations de MMA où le poids atomique existe déjà. La demande monte au sein de la communauté, et beaucoup espèrent que les décideurs de l’UFC répondront à cet appel.
Luana Pinheiro représente une voix croissante parmi ces athlètes ambitieuses qui aspirent à un changement. Sa sensibilité et sa détermination ajoutent une dimension personnelle à ce débat de poids, rappelant que le sport, au-delà de la performance, devrait également s’adapter aux besoins physiologiques de chaque athlète.