Si vous pensiez que la Global Fight League (GFL) ressemblait à un cirque après la draft, détrompez-vous, la situation a pris un tournant encore plus rocambolesque le 25 janvier, grâce à une déclaration sur les réseaux sociaux de Rashad Evans.

Evans, ancien champion des poids lourds légers de l’UFC, a été annoncé par la promotion comme faisant partie de l’équipe GFL basée à Los Angeles, où il a été sélectionné comme l’un des deux concurrents dans cette catégorie, aux côtés de Da Woon Jung. Une décision qui a immédiatement suscité des interrogations.

Cette annonce n’est pas passée inaperçue aux yeux d’un autre combattant légendaire, Quinton « Rampage » Jackson, un adversaire de longue date d’Evans. Les rumeurs parlent d’un affrontement entre les deux, avec un combat de boxe prévu en avril, un projet qu’« Suga » a confirmé en novembre dernier.

Sur les réseaux sociaux, Jackson a exprimé son incompréhension face à la sélection d’Evans par la promotion, étant donné que leur combat est déjà programmé.

Pour sa part, Evans a affirmé n’avoir jamais consenti à être inclus dans une telle draft.

Si l’affirmation d’Evans s’avère exacte, cela ajoute une couche de confusion à une série de décisions contestables que la promotion doit déjà gérer, alors même qu’aucun événement n’est encore programmé.

La GFL essuie déjà des critiques pour divers motifs concernant sa draft. Les reproches vont d’un flux non opérationnel pour un tel événement jusqu’au jour J, à la rythmique inappropriée de la diffusion de la draft, en passant par une vidéo d’introduction générée par intelligence artificielle qui n’a pas fait l’unanimité.

Il est également notable que les équipes complètes ont été révélées après le cinquième tour, malgré la promesse d’une « live » draft de la part de la promotion.

Cette situation soulève des doutes concernant les véritables engagements des combattants avec la promotion. Par exemple, Tony Ferguson a été annoncé comme un nouvel ajout à la GFL alors qu’il n’a pas encore reçu de libération formelle de l’UFC. De plus, la GFL a prétendu avoir signé Kenny Mokhonoana, qui a cependant combattu dans le cadre de la série des champions de la PFL dès le lendemain de la draft de la GFL.

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