Donn Davis, le fondateur et président de la Professional Fighters League (PFL), continue de balayer d’un revers de main les critiques concernant le traitement des combattants qu’ils ont acquis lors de l’achat de Bellator.
Ces dernières semaines, la PFL fait face à un examen minutieux après que plusieurs athlètes ont exprimé leurs préoccupations concernant la gestion de la promotion. Parmi eux, les champions Patricio « Pitbull » Freire et Patchy Mix, qui se sont fait entendre en révélant leur mécontentement face à un calendrier de combats jugé insuffisant pour 2024, année marquée par l’intégration complète des anciens de Bellator dans l’organisation de Davis. Leur exaspération les a même poussés à demander leur libération via les réseaux sociaux.
Cependant, la PFL n’a pas encore publié d’affirmation officielle, et Davis a été en grande partie désinvolte vis-à-vis des plaintes émergentes sur ses publications récentes sur LinkedIn et Twitter. Après avoir affirmé que lui-même et ses collègues avaient fait « de leur mieux », Davis n’a pas pris en compte les préoccupations de figures comme « Pitbull » et Mix.
Dans une sortie sur les réseaux sociaux mercredi, il a soutenu que les combattants de Bellator avaient en réalité eu « beaucoup plus de combats » que ceux de la PFL en 2024, malgré les nombreuses annulations de cartes du Champions Series. Il a partagé des statistiques mettant en avant ces chiffres, mais ce contexte ne semble guère servir sa cause.
Il est vrai que de nombreux combattants ont été ajoutés au format de saison de la PFL, ce qui leur a permis de combattre plusieurs fois, mais cela n’enlève rien au fait que Freire, Mix, Danny Sabatello et d’autres n’ont eu l’opportunité de combattre qu’une seule fois. Pour ces athlètes écartés, difficile de changer d’avis sur leur demande de plus d’activités tant que certains d’entre eux ont reçu le double, voire le triple, d’apparitions dans l’octogone.
Sans surprise, les dernières tentatives de Davis pour minimiser les plaintes des combattants n’ont pas été bien reçues au sein de la communauté MMA en ligne, pour le moins qu’on puisse dire. De nombreux utilisateurs ont exprimé leur désaccord sur Twitter, avec des commentaires cinglants comme celui de Jed Meshew : « Donn, aussi respectueusement que je puisse le dire, ce n’est pas ça. Tu te blesserais activement en faisant cela. » William, quant à lui, a ironisé sur la capacité de Davis à atteindre des niveaux de médiocrité inédits.
D’autres ont appelé la PFL à planifier davantage d’événements pour l’année en cours et à explorer les options de diffusion au lieu de défendre ce qu’ils perçoivent comme des mensonges : « Tu n’as pas réservé les combattants de Bellator, tu as libéré la moitié d’entre eux et fait baisser les salaires de nombreux autres. »
La frustration parmi les combattants se reflète également sur les réseaux, avec des remarques directes dénonçant la gestion de la PFL : « Pourquoi Pitbull, Mix et Cyborg n’ont-ils combattu qu’une seule fois ? » interrogeait un utilisateur, visiblement exaspéré par l’incohérence des déclarations de Davis.
L’avenir de la PFL et de ses relations avec les combattants semble incertain, et des questions demeurent sur sa capacité à répondre aux attentes d’un roster qui se sent de plus en plus laissé pour compte. Les prochains mois pourraient s’avérer décisifs pour rétablir la confiance entre la direction de la PFL et ses athlètes.