Samedi, à la Resorts World Arena de Birmingham, en Angleterre, Cameron Vuong a affronté le défi le plus ardu de sa jeune carrière. Opposé à Jeff Ofori, un remplaçant de dernière minute, Vuong a réussi à conserver son invincibilité avec dix rounds précieux à son actif.

Jeff Ofori (13-8-2, 4 KO) est le genre de combattant capable de renverser un espoir sous-préparé ou trop confiant. Vuong (5-0, 3 KO) avait passé des mois à préparer un combat contre Jordan Flynn, retiré en raison d’une blessure au genou. Malgré cette distraction, Vuong, 20 ans et combattant dans la catégorie des poids légers, a rapidement dissipé tous les doutes en se déplaçant habilement autour du ring et en utilisant son jab avec efficacité.

Dès le début, Ofori avançait calmement, patient et prêt à saisir la moindre opportunité. Cependant, ses moments de succès furent rares. Par le troisième round, le schéma du combat était clair : Vuong reculait, utilisait les bords du ring et cherchait à attirer Ofori sur ses coups précis – particulièrement son uppercut droit. Ofori, le nez en sang, a réussi à placer trois bonnes droites lorsque Vuong, dos aux cordes, perdait sa concentration. Mais Vuong commençait déjà à trouver son rythme, notamment grâce à son crochet gauche rapide.

Les rounds intermédiaires confirmaient cette dynamique. Vuong, bien que souvent en retrait, maîtrisait globalement le combat. Toutefois, il lui arrivait de s’égarer près des cordes, offrant à Ofori l’occasion de placer ses droites. On observait chez Vuong des éclairs de sélection de coups excellents, mais aussi des erreurs typiques d’un boxeur à sa cinquième sortie professionnelle.

Dans le neuvième round, Ofori a tout tenté, avançant sans relâche et touchant Vuong de ses deux mains, alors que le jeune boxeur montrait des signes de fatigue. Bien que Vuong n’ait jamais été gravement touché, il recevait des coups nets et prit une profonde inspiration en regagnant son coin.

Le dernier round suivit la même tendance – Ofori continuait de presser, mais Vuong a tenu bon. À l’issue des dix rounds, les cartes des juges étaient sans équivoque : 98-92, 98-92 et 99-91, toutes en faveur de Vuong. Bien que ces scores ne reflètent pas entièrement l’effort d’Ofori dans les derniers rounds, Vuong en ressort grandi avec une leçon précieuse.

Après cette épreuve, Vuong a maintenant accumulé l’expérience nécessaire pour aborder de futurs combats avec encore plus de maîtrise et de discernement.

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