Vadim Nemkov n’est pas totalement satisfait de la façon dont il a été traité depuis son arrivée dans la PFL, mais il n’est pas non plus pressé de chercher la sortie. En effet, malgré le fait que son dernier combat dans le cadre de son contrat actuel ait lieu ce week-end, il serait heureux de rester avec la promotion si elle est capable de respecter les promesses initiales.
Le Russe fait partie des grandes figures et des talents que la PFL a acquis lors de son rachat de Bellator à la fin de l’année 2023. Cependant, l’intégration de cette imposante vague de nouveaux combattants s’est révélée moins fluide que prévu. Plusieurs athlètes se sont exprimés à ce sujet, des noms prestigieux comme Gegard Mousasi et Patrício Pitbull ayant même obtenu la résiliation de leurs contrats en conséquence.
La promotion semble vouloir remédier à cette situation en 2025, en reconfigurant son format et Nemkov montre un certain optimisme quant à l’avenir. Néanmoins, un problème a surgi lorsque la promotion a annoncé un affrontement entre lui et Corey Anderson, qu’il a battu en 2022, sans son accord préalable, ce qui ne lui a pas plu.
Pour ce week-end, son affrontement a finalement été modifié pour opposer Nemkov à Tim Johnson, un adversaire qu’il considère comme sérieux alors qu’il continue d’évoluer en poids lourd, après avoir été champion des poids lourds légers de Bellator. Avec ce combat désormais fixé, l’ancien champion a exprimé sa principale préoccupation dans une récente interview accordée à MMA Junkie : le manque d’activités.
N’ayant pas combattu depuis février de l’an dernier, où il a soumis Bruno Cappelozza, Nemkov est ouvert à l’idée de s’engager pour son avenir avec la PFL, à condition qu’ils respectent leurs engagements sur le nombre de combats qu’il devrait recevoir sur une période donnée. À 32 ans, son souhait est simplement de pouvoir concourir régulièrement.
“C’est le dernier combat de mon contrat,” a déclaré Nemkov par l’intermédiaire d’un interprète. “J’étais censé avoir quatre combats durant ces deux années, et je n’en ai eu qu’un. Ce sera donc le deuxième combat. … Pour être honnête, je suis d’accord avec la PFL. Le problème est que je suis au sommet de ma carrière de combattant. Je me sens bien. Si ils peuvent fournir ce que nous devions faire dès le début, avec trois ou quatre combats par an, cela me conviendrait. Mais pour l’instant, je me concentre uniquement sur ce combat.”