Arman Tsarukyan à l’UFC : Un salaire qui brise les clichés sur la rémunération des combattants
Arman Tsarukyan est loin d’être un inconnu dans l’univers effervescent des combats de MMA. Actuel numéro deux dans la catégorie des lightweights de l’Ultimate Fighting Championship, il attire autant par son style affûté que par son parcours semé d’embûches. Pourtant, derrière cette ascension impressionnante se cache une réalité salariale qui pourrait surprendre même les fans les plus avertis. 🥊
De la fosse aux lions à la lutte pour la reconnaissance : l’itinéraire de Tsarukyan
Entré dans l’octogone de l’UFC, Tsarukyan n’a pas eu droit à une introduction facile. Face à Islam Makhachev pour son premier combat, il a offert une performance technique remarquable, déjouant les pronostics. Avec un palmarès de 22 victoires pour seulement 3 défaites et une seule défaite notable en 2022 contre Mateusz Gamrot, il a acquis un statut solide dans les sports de combat. Mais malgré ce CV en béton, l’UFC semble le bouder, notamment à cause d’un désistement de dernière minute à l’UFC 311 en janvier.
- 🥊 Première opposition directe avec Islam Makhachev
- đź“… Dernier combat en avril 2024 contre Charles Oliveira
- 🚫 Suspension ou retrait suite à un abandon lors de l’UFC 311
- ⚔️ Retour officiel prévu pour novembre face à Dan Hooker
Le vrai salaire d’un combattant UFC : la révélation d’Arman Tsarukyan
Dans une vidéo récente, Tsarukyan a levé le voile sur les dessous financiers souvent méconnus du grand public. Contrairement à l’idée qu’on se fait, son salaire net après un combat ne fait pas rêver.
Voici comment ça se décompose selon ses propres mots :
- đź’° 300 000 $ pour une victoire (brut)
- 💸 Environ 150 000 $ en cas de défaite
- 📉 Jusqu’à 30 % sont absorbés par les taxes
- 🤝 Entre 30 % et 50 % sont partagés entre les équipes : 5 % pour la salle et le coach, 15 % pour le manager
- 🎯 Après trois mois ou plus de préparation, le net peut être proche de zéro…
Étonnant, non ? Le système pousse le combattant à souvent se battre « à perte » et à compter avant tout sur les revenus issus des sponsors pour vivre correctement.
Les implications pour la carrière et le panorama des arts martiaux mixtes
Cette révélation souligne un paradoxe dans le monde des combattants UFC : même les gros calibres peuvent avoir des salaires modestes face à l’investissement demandant sur le ring. Cela alimente les débats croissants sur la précarité financière au sein des arts martiaux mixtes.
- 📊 Un gradient important entre les stars majeures et la masse des athlètes
- 💥 La pression de réussir pour décrocher des bonus ou approcher le top-5
- 🤼‍♂️ L’importance cruciale des sponsors, évaluée par beaucoup comme le pilier financier principal
- 👊 L’impact négatif des désistements de dernière minute sur l’image et la rémunération
Le combat à venir contre Dan Hooker le 22 novembre à l’UFC Qatar sera déterminant pour Tsarukyan sur plusieurs plans : sportif, financier et médiatique. Le fighter s’y joue gros, et toute la scène du MMA est suspendue à ses performances.
Un éclairage sur les coulisses : ce que personne ne vous dit sur les salaires UFC
Au-delà du cas d’Arman Tsarukyan, cette situation n’est pas isolée. Pour comprendre le business des sports de combat, il faut regarder de près :
- đź’Ľ La part des taxes et commissions siphonnant les gains
- 👔 La lourde présence des managers et coaches dans le partage des revenus
- 📉 La volatilité salariale selon les résultats et la régularité des combats
- 🎙️ Les enjeux contractuels et la gestion des blessures ou remplacements de dernière minute
Si certains grands noms du circuit profitent de montants très confortables, la majorité de la scène UFC se bat pour un équilibre financier souvent fragile.
À méditer, quand on suit avec passion les échanges féroces dans le cage et les batailles acharnées pour la victoire.




