Au cours d’un week-end riche en action, le noble art a vu 90 confrontations réparties sur 10 galas à travers la Grande-Bretagne, mais seule la rencontre pour le titre super welterweight européen entre Abass Baraou et Sam Eggington a eu l’honneur d’être diffusée sur les ondes. Ce faisant, les véritables artisans de la boxe britannique, souvent oubliés, ont une fois de plus démontré leur engagement indéfectible malgré les défis constants et l’escalade des coûts pour maintenir la passion du sport.
Dans ce panorama chargé, un combat a particulièrement retenu l’attention à Leeds, où Liam Taylor (27-2-1, 14 KOs), dans sa quête du titre britannique des welterweights, a contraint Sam O’Maison (18-7-1, 7 KOs) à l’abandon dès l’issue du premier round, après l’avoir envoyé au tapis avec un direct droit d’une précision chirurgicale. Le puissant Taylor, 32 ans, espère une nouvelle chance pour le titre britannique, après une égalité technique frustrante contre le champion de l’époque, Chris Jenkins, en 2019.
De l’autre côté des Pennines, à Bolton, un duel sans ceinture en jeu mais non moins captivant a vu Jack Flatley (21-5-2, 4 KOs) et Ryan Amos (12-1-2, 2 KOs) se rendre coup pour coup durant dix rounds intenses, qui se sont conclus par un match nul, avec une note de 95-95. Flatley, sous la houlette de Martin Murray, reste en quête d’une voie vers la reconquête d’un titre, tandis que le robuste Amos garde ses ambitions intactes.
Au cœur de la boxe de petits halls, Jack Bateson, désormais en compétition chez les featherweights, a dû puiser dans son talent pour surmonter la ténacité de Darwing Martinez, considéré comme l’un des meilleurs Nicaraguayens en action sur le circuit britannique. Après six rounds d’âpre compétition, Bateson s’est imposé avec une décision de 58-56, malgré une main droite endommagée lors des derniers instants du combat.
En parallèle, la soirée organisée par Carl Greaves à Leicester Arena a vu Stanley Stannard affronter Ashlee Eales dans un combat serré pour le titre super-welterweight de la région des Midlands. Malgré le soutien du public local, Stannard (10-2, 4 KOs) a dû s’incliner de justesse, par 96-95, laissant Eales (10-0, 3 KOs) s’emparer du titre.
Ces diverses rencontres mettent en lumière non seulement le talent et la détermination des combattants, mais aussi la passion et le dévouement des promoteurs et des amateurs de boxe qui permettent à ce sport de continuer à prospérer, malgré les obstacles et les difficultés économiques. C’est là un vibrant témoignage de l’amour indéfectible pour la boxe au Royaume-Uni, un sport qui continue de capturer l’imagination et de forger des héros du quotidien sur le ring.