Ohara Davies pourrait bien quitter le monde de la boxe après son affrontement prévu contre Adam Azim, samedi, à l’aréna Copper Box de Londres. À 32 ans, Davies a accumulé plus de dix années d’expérience dans le milieu professionnel, affrontant certains des meilleurs boxeurs de la catégorie des super légers (63,5 kg) tels que Josh Taylor et Jack Catterall, avec qui il a connu des défaites douloureuses.

Malgré ces revers, le boxeur a réussi à s’imposer face à des adversaires redoutables comme Tyrone McKenna et Lewis Ritson. Toutefois, une récent coup dur s’est abattu sur lui : une perte par KO au premier round face à Ismael Barroso plus tôt cette année. Néanmoins, Davies ne semble pas vouloir se laisser abattre par cette prestation décevante et se montre optimiste quant à son retour sur le ring ce samedi.

Pour ce choc, il devra se mesurer à Adam Azim, un jeune pugiliste de 22 ans, considéré comme l’un des espoirs les plus prometteurs de la catégorie des juniors welters. Bien que Davies soit plus âgé de dix ans, il connaît bien son rival, ayant partagé un gymnase avec lui durant leur période amateur. Il admire le chemin parcouru par Azim, qui est passé de jeune amateur de neuf ans à l’un des meilleurs talents du boxing britannique.

« Il est bon, rapide et il a la jeunesse de son côté », déclare Davies. « Je suis vraiment impressionné par sa vitesse. Mon dieu, je ne sais pas si je peux le devancer. Plus il devient rapide, plus je me dis : ‘Mon dieu, je suis réellement dans un combat difficile.’ »

Les qualités d’Azim ne s’arrêtent pas à sa rapidité. Selon Davies, « il a de longs bras, peut-être qu’il a tout ce qu’il faut. La seule chose que j’ai et qu’il n’a pas, c’est l’expérience, et c’est cela que je vais devoir utiliser à mon avantage. »

Depuis l’annonce de leur duel, les deux boxeurs ont entretenu des relations cordiales, évitant les provocations habituelles de la semaine du combat. Davies reste persuadé que cette atmosphère amicale perdurera jusqu’au soir du combat. « Cela ne deviendra pas réel ; c’est comme du sparring. Je fais des sparrings avec mes amis tout le temps ; je les frappe, je donne des jabs, des crochets. Il n’y a pas d’animosité de ma part. »

La défaite par KO face à Barroso et ses conséquences laissent un goût amer à Davies, qui commence à remettre en question la continuité de sa carrière après le duel avec Azim. « Je ne sais pas si je vais encore boxer après ce combat. J’ai perdu mon amour pour ce sport, et ça pourrait bien être mon dernier combat », confie-t-il, conscient que ce match pourrait marquer un tournant décisif dans sa vie de boxeur.

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