De nombreux fans seront rivés à leur écran pour l’événement principal de l’UFC 306, où ils attendent de voir Merab Dvalishvili déployer une cadence de travail effrénée.
Ce prétendant des poids coqs est reconnu comme l’un des meilleurs combattants de la discipline lorsqu’il s’agit d’exploiter son endurance, notamment sur cinq rounds.
Son grappling et son volume d’attaque incessant représenteront un véritable casse-tête pour le style de frappe précise de Sean O’Malley. Cependant, l’ami et coéquipier de Dvalishvili a une approche différente en tête.
L’ancien champion des poids coqs, Aljamain Sterling, a souligné un combat antérieur d’O’Malley comme un parfait exemple de la manière dont une stratégie opposée peut s’avérer efficace contre “Suga”.
Aljamain Sterling souligne comment Pedro Munhoz a réussi contre Sean O’Malley en le laissant prendre l’initiative
La plus grande force d’O’Malley réside sans conteste dans sa capacité à contrattaquer, comme l’a montré sa défense de titre contre Marlon Vera et sa victoire pour le titre des poids coqs contre Sterling.
Lors de cette soirée à l’UFC 292, le “Funkmaster” a commis une erreur en tentant de précipiter le rythme de la rencontre et s’est fait piéger au moment de son entrée de takedown.
Dans une récente interview avec Jake Noecker pour Home of Fight, Sterling a partagé son point de vue sur l’importance de rester mesuré afin de ne pas offrir trop d’opportunités au contre-attaquant de porter son attaque ou de lire le combat, une stratégie qu’il estime pertinente pour son ami et partenaire d’entraînement de longue date.
Il a mentionné le combat d’O’Malley contre Pedro Munhoz à l’UFC 276 comme un exemple éclairant de cette approche.
Bien que le combat ait été déclaré sans décision lors du deuxième round après que Munhoz n’a pas pu continuer à cause d’un coup à l’œil, il avait remporté le premier round sur deux des trois cartes des juges en adoptant une stratégie beaucoup plus calculée et contrôlée.
“Je pense que cela va se résumer à un jeu de patience. Si Merab applique le même plan de jeu que j’ai utilisé au premier round, en prenant son temps, laissant O’Malley se rendre coupable d’erreurs… Il est habitué à ce que les gens le poursuivent, et il est un très bon combattant de contre, donc il ne faut pas lui donner ce dont il a besoin, ce qui était le plan de jeu lors de notre affrontement.
“Je parle donc à Merab, en lui disant que ce sont ses clés pour la victoire. Regarde son combat avec Pedro Munhoz, c’est un affrontement d’un rythme très lent, en ne lui laissant pas ce qu’il veut, et je pense que quiconque est analyste dans ce sport sait ce qu’il fait de mieux et ce dont il a besoin pour réussir. Tu lui enlèves ces outils, et il ne reste pas grand-chose… Je ne veux pas dire qu’il n’a pas d’autres options, mais nous n’avons pas vraiment vu ce côté de lui, devant être l’agresseur alors que son adversaire n’est pas blessé.”