Ziyad Almaayouf : Le super-héros saoudien qui aspire à briller sur le ring
Dans l’univers compétitif de la boxe, Ziyad Almaayouf se distingue non seulement comme un combattant promis à un avenir radieux, mais aussi comme un véritable super-héros saoudien. Ce boxeur poids léger n’est pas encore sous les feux des projecteurs médiatiques internationalement, mais son combat contre Michal Bulik, un adversaire en développement, ce samedi au BMO Stadium de Los Angeles, marque un tournant significatif. C’est l’occasion de tester si la saison de Riyad, la récente incursion de l’Arabie Saoudite dans le monde de la boxe, peut réellement façonner un prospect d’envergure mondiale et s’en occuper comme le ferait un promoteur traditionnel.
Almaayouf, qui affiche un bilan de 5 victoires dont 1 par KO, est sous l’aile du célèbre entraîneur Buddy McGirt. Dans des interviews passées, il a clairement exprimé ses ambitions de devenir, comme il le dit lui-même, le “Pacquiao arabe.” À 25 ans, Almaayouf se retrouve à un point tournant de sa carrière professionnelle.
Alors que beaucoup de médias occidentaux s’interrogent sur l’influence croissante de l’Arabie Saoudite dans le monde de la boxe, Almaayouf, quant à lui, tire parti de la situation. Son objectif est de devenir le premier combattant à sortir de ces méga-événements, avec le rêve de combattre un jour pour un titre dans son pays natal. En parlant de sa mission, he déclare : “Le super-héros saoudien est en mission à l’étranger. Batman a quitté Gotham City mais il n’a jamais l’intention de revenir.”
Né en Arabie Saoudite, mais résidant à Los Angeles, son combat cette semaine représente une belle fusion de ses deux mondes, car il fait partie d’un événement promu par les Saoudiens dans la région de Los Angeles. Son adversaire, le Polonais Michal Bulik, âgé de 35 ans et affichant un bilan de 6 victoires et 7 défaites (2 KOs), traverse une période difficile avec cinq défaites consécutives, dont une par arrêt contre Campbell Hatton en mai 2023 à Manchester. Bulik est typiquement le genre de combattant qu’un prospect affronte à ce stade de sa carrière, permettant à Almaayouf de prouver sa valeur.
“Je suis ici pour faire un travail, je vais faire ce travail,” a-t-il déclaré avec détermination.
Riyadh Season, avec ses investissements dans la boxe de haut niveau et ses combats de qualité, devient une composante incontournable du paysage de la boxe. Néanmoins, le temps presse et la nécessité d’un renouvellement est palpable. Nombreux sont les combattants du circuit, comme Terence Crawford (36 ans) et Andy Ruiz (34 ans), qui sont plus près de la fin de leur carrière que du début. Des jeunes talents, tels qu’Almaayouf, devront donc se manifester. Son évolution sera un fil conducteur à suivre, alors qu’il assume son rôle d’ambassadeur de la boxe pour l’Arabie Saoudite.
Enfin, Almaayouf souligne l’importance de sa mission : “Autant cela constitue une pression, autant c’est un immense privilège d’être un porte-drapeau, un super-héros et un symbole, non seulement pour une ville mais pour un pays comme l’Arabie Saoudite, et même pour le monde arabe. J’emporte tout un continent avec moi quand je monte sur le ring, grâce aux deux Saintes Mosquées, au roi, au prince héritier et à Son Excellence, Turki Alalshikh, pour m’avoir donné l’opportunité et la confiance. Ils ont trouvé le bon gars.”
C’est avec cette mentalité que Ziyad Almaayouf se prépare à écrire son nom dans l’histoire de la boxe, tout en portant l’espoir de tout un pays sur ses épaules.