Wyatt Sanford, sœur de l’élite canadienne de la boxe, ne fait pas que collectionner les médailles. Fraîchement converti au rang professionnel, le héros de Kennetcook, en Nouvelle-Écosse, embraye à toute vitesse. Moins de deux mois après son baptême pro, il enchaîne déjà les combats, affichant un punch ravageur et une soif d’action insatiable. Ce n’est plus le jeune amateur qui cherchait à cocher les victoires : désormais, Sanford vise à faire mal, à laisser des traces dans chaque duel.
Wyatt Sanford : une ascension fulgurante dans la boxe professionnelle junior welterweight
Le jeune boxeur de 26 ans originaire de Kennetcook n’a pas tardé à montrer qu’il n’était pas là juste pour tâter le terrain. Son « Kennetcook Kid », sobriquet qui a remplacé son ancien « Sandman », se traduit dans la boxe par une avalanche de KO en un temps record.
- Début pro le 17 mai, il aligne déjà trois combats d’ici la fin juin.
- Un palmarès pro flambant neuf : 2 victoires, 2 KO dès le premier round.
- Une montée rapide en rythme avec son premier combat de six rounds prévu.
- Dernier exploit : un arrêt express en une seule reprise face à Tomas Lastra.
- Une ambition claire : passer du simple bon scoreur à un véritable artisan des dégâts.
Son emploi du temps est chargé, le timing serré. S’inspirant aussi de noms canadiens comme Arthur Biyarslanov ou Lucas Bahdi, il échange régulièrement avec ces pairs pour affiner son style et sa puissance.
Un contraste frappant entre carrière amateur et professionnelle
À l’inverse de l’époque amateur où la préservation était reine pour enchainer les joutes en tournois, Sanford embrasse désormais une approche brutale. Pas besoin de ménager ses coups quand le lendemain n’exige plus une nouvelle victoire comme aux Jeux Olympiques. Son style :
- Moins de retenue, plus de puissance.
- Une vitesse d’exécution impressionnante, ses deux premiers combats se soldant par un KO en première reprise.
- Plus de rounds à gagner, avec un planning tendu (trois combats en un mois et demi).
Le passage pro le force à s’adapter vite, mais son envie est palpable : « Je ne saute pas juste pour la victoire mais pour faire mal. C’est un jeu différent. »
Caractéristiques comparées | Amateur | Professionnel |
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Style de combat | Prudence, score au point | Puissance, dégâts |
Durée par combat | 3 rounds max | 6 rounds et plus |
Fréquence de combat | Combats consécutifs (ex : JO) | Espacés, rythme rapide |
Objectif | Qualification, victoire | Spectacle, destruction |
Un adversaire à relever : Gonzalo Omar Manriquez sous les projecteurs
Ce vendredi au Centre Vidéotron de Québec, Sanford monte sur le ring face à un adversaire expérimenté mais éteint depuis plus de deux ans : Gonzalo Omar Manriquez d’Ashdod, Israël, 39 ans, 9-4 au record avec 3 KO.
- Un test de maturité et de résistance pour le jeune Canadien.
- Affrontement à six rounds pour créditer Sanford de son premier combat prolongé en pro.
- Une confrontation marquée par l’expérience contrastant avec la fougue juvénile de Sanford.
Manriquez a beau être un vétéran, son long éloignement du ring le désavantage, une ouverture que le « Kennetcook Kid » ne compte pas manquer, fort de son ambition et de sa forme optimale pour continuer sa série victorieuse.
Le rôle clé des partenaires et mentors dans la progression de Sanford
Depuis ses débuts, Wyatt ne navigue pas seul. Son échange constant avec Lucas Bahdi et sa relation de sparring avec Arthur Biyarslanov sont des catalyseurs majeurs de son développement.
- Les conversations avec Bahdi, entre stratégie et partage d’expérience.
- Les sparrings intensifs avec Biyarslanov, une vraie école depuis 7 ans.
- La motivation entretenue par la comparaison de ses progrès avec l’époque où il combattait en amateur.
- Un travail d’équipe intégrant des marques d’équipement comme Nike, Adidas, Puma, ou Under Armour pour optimiser performance et confort.
Partenaire | Type d’interaction | Durée |
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Lucas Bahdi | Échanges stratégiques | Depuis début carrière pro |
Arthur Biyarslanov | Sparring partenaire | 7 ans |