La semaine de combat qui se profile promet d’être un moment charnière pour Conah Walker.

Ce samedi soir, Walker affrontera Lewis Ritson, en ouverture du très attendu combat poids mouches entre Sunny Edwards et Galal Yafai à Birmingham.

À son arrivée à l’hôtel pour le combat et lors des divers événements médiatiques, il constatera que son visage figure sur le côté gauche de l’affiche. Les interviews d’avant-match porteront sur ses espoirs d’avenir plutôt que sur ses chances de créer la surprise. Le soir du combat, il sera le second à entrer dans le ring.

Ces petites considérations et boosts d’égo constituent de précieux avantages, mais surtout, elles témoignent du fait que le boxeur de 29 ans originaire de Wolverhampton est enfin en train de suivre un plan précis.

Walker, qui affiche un palmarès de 13 victoires, 3 défaites et 1 match nul (5 KOs), a consacré des années à atteindre ce stade de sa carrière.

Il a volontairement accepté des défis ingrats que d’autres espoirs choisissent d’éviter. Bien qu’il ait connu des hauts et des bas, il a su faire preuve de résilience.

Sa rencontre avec Lewis Ritson, qui affiche 23 victoires pour 4 défaites (13 KOs), a été soigneusement choisie, et Walker est conscient qu’une victoire pourrait ouvrir la voie à d’autres grandes occasions.

“I’ll keep saying it till my face turns blue: I should be here, this is where I should be. So, there’s no shock for me. I feel privileged and humbled to be on the stage I’m at so I’m just going to utilize it and just keep doing me and enjoying it.”

Un peu de soutien promotionnel ne signifie pas que Walker va devenir un combattant prudemment défensif, cherchant à naviguer tranquillement dans la catégorie des welters.

Il a forgé son chemin à travers de durs défis, accumulant des défaites décevantes alors qu’il s’efforçait de créer des ouvertures. Mais, en août dernier, son style de combat spectaculaire et sa détermination lui ont permis de décrocher une place sur une grande carte.

Il a saisi sa chance à bras le corps, infligeant un knock-out au prometteur invaincu Cyrus Pattinson au bout de huit rounds. Il a ensuite annihilé le champion celtique Lloyd Germain avant de se heurter à Lewis Crocker, considéré comme le frappeur le plus destructeur de la scène welter britannique.

En juin, Walker et Crocker ont livré l’un des meilleurs combats de 2024. Bien qu’il ait perdu une décision serrée en 10 rounds, Walker a renforcé sa réputation en tant que l’un des combattants les plus divertissants du pays.

Walker ne compte pas changer sa manière de combattre. Son attitude directe l’a mené si loin et la même approche le conduira encore plus loin. 

“I know I’ve got losses on my record but anyone who’s watched me fight and knows me is going to tune in because they know what sort of fight it’s going to be,” he a déclaré.

“Eddie Hearn is fully behind me. The team I’m at, I get on with them all. Things are good. I’ve just got to stay hungry and keep doing what I’m doing in the gym and performing. I’m hitting [personal bests] again for this camp and I’m getting better. I’m just reveling in it all.

“It’s all new to me but it’s good because, obviously, when you’ve got plans in place you can then make plans outside. I’m in boxing to change mine and my family’s lives. Having a plan and having some decent money chucked at me and a plan to make even more money. That’s the bottom line, securing a better life for my family and me.

“It’s all being put in front of me, I’ve just got to keep doing my job.”

Le choix de Ritson comme adversaire de Walker repose sur des raisons raisonnables. À 31 ans, Ritson est une figure reconnue et accomplie, dont la détermination à se projeter vers l’avant promet un spectacle palpitant. Ce combat permettra également à Walker de surpasser la prestation d’un de ses concurrents en welters.

En mai, Paddy Donovan a fait preuve de calme, cédant du terrain pour finalement maîtriser Ritson et le briser en neuf rounds.

Alors que le slick et flashy Donovan a pris son temps, Walker ne fera pas de même. Il s’avancera vers le centre du ring pour inviter Ritson à le rejoindre.

“I’d like to think that I should do a better job than Paddy but I’m not putting anything past Ritson because he’d had a little bit of time-out before the Paddy fight but now he’s been back in there and he’s got the ring rust off, he’s going to be a better fighter,” il a déclaré.

“I’m preparing for a top-class fighter and he has fought at the top level. People can’t write him off.”

“Obviously, he only knows one way and that’s coming forward. In all fairness, I don’t really take too many backwards steps either and it’s just going to be whoever does the pressure fighting better.”

Considérant le style de Walker et sa volonté de se battre contre n’importe qui, il n’est pas étonnant qu’il soit devenu un grand admirateur de Ritson alors que ce dernier s’imposait sur la scène britannique des poids légers, décrochant une Lonsdale Belt en seulement huit mois.

Bien qu’il ait enregistré quelques victoires utiles depuis, l’âge d’or de Ritson remonte à six mois et 5,4 kg, et bien qu’il semble plus heureux dans la catégorie des welters, le temps reste un adversaire implacable.

Walker est convaincu que c’est son heure, et il veut commencer par battre Ritson à son propre jeu.

“I was a fan but what’s that saying? ‘When your fans become your foes’ or something like that? Idols become your rivals,” a-t-il dit.

“I wouldn’t cast him as an idol – I’ve never looked up to him or anything like that – but I definitely have tried to emulate his jab and his pressure. He was just doing things that no one else was doing at the time.

“He has a ramrod jab and he was obliterating guys. He has a very fan-friendly style so a lot of people were behind him, rooting for him.

“It just so happens I’m fighting him and while I respect his abilities, I just think I’m better.”

John Evans a contribué à de nombreuses publications et sites renommés pendant plus d’une décennie. Vous pouvez suivre John sur X @John_Evans79

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