Carlos Ulberg, représentant de City Kickboxing, espère décrocher sa septième victoire consécutive dans l’Octogone ce week-end à Macao, où il affrontera l’ancien prétendant au titre, Volkan Oezdemir. Classé numéro 10 dans la catégorie des poids lourds légers, Ulberg fait partie d’une nouvelle génération de combattants issus de son gymnase qui ont fait leurs premiers pas dans le sport avec une solide expérience en kickboxing.

Le kickboxing a toujours été un atout important dans le MMA, mais pendant longtemps, de nombreux spécialistes du striking semblaient limiter leur potentiel. En réalité, seuls ceux qui ont su élargir leur répertoire de compétences ont réussi à se hisser au sommet de la hiérarchie.

Des combattants comme Israel Adesanya, coéquipier d’Ulberg, et le champion en titre de la même catégorie, Alex Pereira, ont démontré que les strikers de haut niveau peuvent s’adapter aux exigences de l’Octogone. Dans une interview récente avec Kevin Iole, Ulberg a évoqué l’expansion du nombre de kickboxeurs au sein de l’UFC et les succès qu’ils rencontrent en MMA.

Selon Ulberg, le changement majeur réside dans le fait qu’il y a désormais une réelle volonté de bâtir un ensemble de compétences adapté au MMA, plutôt que d’être simplement un striker ajoutant quelques techniques de lutte et de jiu-jitsu. Adesanya lui-même constate que certains kickboxeurs de son gymnase, comme Navajo Stirling, affichent une meilleure polyvalence en raison de leur engagement précoce dans cette approche.

« Aujourd’hui, beaucoup plus d’attention est portée sur le MMA en particulier. Cela ne se limite pas à quelques astuces supplémentaires à maîtriser. Je pense que si l’on ne possède pas le package complet, on n’ira pas bien loin dans la division.

« C’est un langage universel lorsqu’on parle de MMA aujourd’hui, où il est essentiel de développer l’intégralité de ses compétences, aussi bien en grappling qu’en striking. »

Cette évolution du paysage du MMA illustre bien l’adaptabilité nécessaire pour exceller dans ce sport en constante mutation. L’approche globale que préconisent Ulberg et ses camarades de gymnase pourrait bien redéfinir les standards de réussite des futurs combattants, tout en donnant aux amateurs de combats l’assurance d’assister à des confrontations de plus en plus passionnantes.

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