Dr Margaret Goodman dévoile la réalité du dopage dans les sports de combat
Dans le vaste univers des sports de combat, la question du dopage reste aussi brĂ»lante qu’un face-Ă -face sous les projecteurs. Dr Margaret Goodman, figure de proue de la lutte contre les substances prohibĂ©es avec VADA, s’est confiĂ©e lors d’un entretien exclusif oĂą elle ne mâche pas ses mots. Pour elle, le tableau est sombre : « les tricheurs l’emportent toujours », dĂ©plorant un système dĂ©passĂ© et des manipulations qui ne cessent de s’intensifier. DĂ©couvrez les coulisses d’un combat majeur hors du ring.
La montée en puissance du dopage, un fléau difficile à circonscrire
Si vous pensez que les affaires de dopage appartiennent au passé, détrompez-vous. Dr Goodman souligne clairement que, malgré les efforts acharnés de VADA, le dopage dans la boxe et le MMA est « en pire ». Elle met en cause l’incapacité de WADA (Agence mondiale antidopage) à actualiser ses listes de substances interdites, laissant ainsi la porte ouverte à des substances nouvelles, parfois inconnues des contrôles.
Pour la docteure, l’affaire est limpide : le dopage ressemble aujourd’hui à une course d’armements où les « baddies » (tricheurs) mènent systématiquement la danse, exploitant failles et lenteurs réglementaires.
Le visage du dopage dans la boxe masculine et féminine : équilibre fragile
Contrairement à ce que pourrait laisser croire la perception populaire, les femmes dans les sports de combat ne sont pas à l’abri des substances illicites. Dr Goodman estime à environ 60-40 la balance entre hommes et femmes concernés. Toutefois, elle pointe un facteur financier décisif : le dopage coûte cher, et les combattantes, gagnant souvent moins que leurs homologues masculins, sont moins enclines à investir dans un tel accompagnement.
Cela ne signifie aucunement qu’elles sont « propres » ou exemptes de tout soupçon. L’opinion de Dr Goodman ouvre une brèche vers la complexité éthique qui entoure l’éthique et la réglementation antidopage.
Le contrĂ´le antidopage : une bataille Ă tous les niveaux
Pour la docteure, il est essentiel de noter que le dopage ne frappe pas uniquement les plus grands noms. Grâce à des campagnes de tests intégrés à des événements comme la Riyadh Season, VADA a constaté que les jeunes combattants, souvent moins expérimentés dans ce domaine, présentent des taux de tests négatifs beaucoup plus élevés. Un signe d’espoir, ou simplement le reflet d’une moindre longévité dans le sport et donc moins de tentations dopantes ?
Face à cette équation complexe, Dr Goodman évoque également la circulation du marché du dopage, entre internet, cliniques anti-âge et réseaux bien organisés. Une précision qui éclaire d’un jour nouveau les méthodes parmi lesquelles puisent les tricheurs modernes.
Comprendre le phénomène des « traces » et la micro-dosage
Un point particulièrement technique revient souvent dans les discussions : le phénomène des quantités résiduelles détectées par les laboratoires. Faut-il considérer ces traces comme un signe d’un usage intentionnel, ou une contamination accidentelle ?
Dr Goodman confesse que la science ne détient pas encore toutes les réponses. Pourtant, une chose est claire : la stratégie de micro-dosage est largement pratiquée et peut offrir un avantage parfois invisible mais toujours réel. Cela complique les décisions des commissions sportives et ébranle la notion même de victoire 100 % « propre ».
Les enjeux cruciaux de 2026 à l’aune du dopage dans la boxe
| Enjeu | Description | Conséquences pour le sport |
|---|---|---|
| Actualisation des listes antidopage | WADA accusée de retard dans l’ajout de substances émergentes | Difficulté à sanctionner certains dopages, perte de crédibilité |
| Micro-dosage et traces | Présence de petites quantités, difficiles à interpréter | Controverses sur l’équité des décisions, dilemme éthique |
| Testing en début de carrière | Plus de contrôles sur jeunes talents via Riyadh Season | Espoir d’une génération moins dopée, resserrement du dispositif |
| Inégalités hommes-femmes | Facteur économique limitant le dopage féminin | Analyse différenciée des risques et des stratégies antidopage |
Le système antidopage sous pression : vers une nouvelle ère ?
Le tableau dressé par Dr Margaret Goodman est un cri d’alarme pour tous les passionnés et acteurs du sport. Malgré le travail assidu de VADA dans cette lutte, le phénomène des tricheurs demeure un obstacle colossal à la préservation d’une sport véritablement loyal. Rien n’est encore gagné, et chaque année le combat se renouvelle, toujours plus âpre.
Ce contexte place plus que jamais les enjeux du réglementation antidopage au cœur du débat en 2026, avec la nécessité d’accélérer les réformes et d’équiper les commissions pour reconnaître et sanctionner de manière juste les pratiques interdites.
- Ne plus se contenter de suivre les substances listées par WADA, mais anticiper les nouveaux agents dopants.
- Élargir les contrôles à tous les niveaux du sport, y compris sur les jeunes talents.
- Renforcer la collaboration entre commissions, laboratoires et agences antidopage.
- Intégrer des protocoles clairs sur la gestion des cas de micro-dosage.
- Soutenir financièrement les athlètes dans la compréhension des règles et dans leurs démarches de prévention.
Pour aller plus loin sur les enjeux actuels, découvrez notre décryptage des controverses sur les tests antidopage en boxe ou plongez dans les coulisses d’un contrôle volontaire expérimental avec Floyd Schofield.





