Malheureusement, il semble que le combat tant attendu dans la catégorie des poids lourds des arts martiaux mixtes ne se réalisera jamais. L’idée de voir Jon Jones monter dans cette catégorie pour affronter Francis Ngannou a été l’un des combats les plus discutés, mais que nous n’avons pas eu la chance de voir lorsque les deux combattants étaient dans l’UFC.
En effet, le premier combat de Jones dans sa nouvelle catégorie de poids a été marquant, puisqu’il a remporté le titre vacant laissé derrière lui par Ngannou lorsqu’il a quitté l’organisation pour rejoindre la PFL. Bien que ce combat de rêve entre champions soit un enjeu qui intéresse beaucoup la PFL, il semble très peu probable qu’un accord soit conclu entre les deux promotions.
Ce sujet continuera d’alimenter les discussions parmi les fans pendant de nombreuses années. Dans une récente interview accordée à Kevin Iole, l’entraîneur de Ngannou, Eric Nicksick, a partagé ses réflexions sur la manière dont il aurait approché ce duel s’il s’était déroulé dans l’octogone. Il a exposé où, selon lui, ils auraient pu tirer leur épingle du jeu.
Comme beaucoup pourraient l’imaginer, affronter le consensus sur le meilleur combattant de tous les temps dans un échange technique n’aurait pas été la stratégie privilégiée pour cet entraîneur de Xtreme Couture.
“Je pense vraiment qu’il fallait mettre Jon sur la défensive, exercer de la pression sur lui, le coinçer contre la cage et éviter de tomber dans un combat technique avec Jon. Il ne fallait pas lui permettre de dicter le rythme, ce qui lui aurait permis de s’occuper de vos mains et d’instaurer un combat à un rythme lent, où il excelle techniquement pour vous déchirer avec ses coudes, ses clinches et ses genoux.”
“Pour moi, il fallait vraiment que nous le mettions en difficulté dès le départ et que nous fassions de ce combat un moment désordonné. Il ne fallait pas que ce soit un échange technique. Il fallait rendre cela grunge et essayer de le terminer dans les deux ou trois premiers rounds. Je pense que plus le combat aurait duré entre lui et Francis, plus cela aurait profité à Jon. C’est pourquoi je pensais qu’avec un plan de jeu, nous devions imposer le rythme.”